La 2ème batterie dompte le CAESAR
1 06 2009
« Dans ce système, tout se joue sur la rapidité » commente le lieutenant chef de la section envoyée sur place pour suivre la formation. « C’est un système totalement différent de ce que nous connaissions jusques ici : il peut être déployé très vite. En trois mots, il est autonome, rapide, efficace ».
Sous ses fausses apparences de poids lourd monobloc, le CAESAR est en fait un matériel très léger : « nous avons juste des données à rentrer dans l’unité centrale, tout est automatique. Il n’y a pas de pointage ».
Aucune épreuve de force non plus pour cette pièce d’artillerie qui ne sollicite pas beaucoup le mode de tir en dégradé (en cas de panne informatique, le tir en dégradé est réalisé manuellement, sans recours à autre chose que le calcul des coordonnées par les hommes eux-mêmes et l’usage seulement des pièces mécaniques de la pièce).
« Ici, la plus grosse panne que nous pourrions avoir en incidence sur le tir, c’est un remplacement de carte mère informatique et ça ne prendrait que quelques dizaines de minutes » ajoute le lieutenant.
Avec ce nouveau matériel d’artillerie, le 1er RAMa fera un nouveau bond en avant. Le régiment reste ainsi fidèle à son histoire et à sa force : maintenir les traditions, rester en tête, s’adapter à la modernité.
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