FAC SUP du 1er RAMa en renfort au Tchad
21 02 2009A cette occasion un FAC supervisor du régiment a été spécialement détaché pour cette mission afin de qualifier ces nouveaux opérateurs.
Le stage se déroule donc sur une semaine avec deux rotations de stagiaires qui viennent des différents bataillons déployés dans l’est du pays. La première rotation à passer fut une équipe de forces spéciales Slovènes déployés depuis plus de deux mois au profit du bataillon français stationné à Forchana.
Apres un briefing théorique et une visite du détachement de mirages F1 – avec la traditionnelle prise de photo assis dans le cockpit du chasseur ! – c’est un exercice pratique de guidage sur le terrain qui devait valider la formation. Mais même au Tchad la météo est capricieuse, et ce n’est pas la pluie qui est venue perturber l’exercice mais de forts vents de sable, limitant la visibilité a 500m, un peu comme notre cher brouillard picard, mais d’une coloration plus jaunâtre et laissant des traces dans la bouche et un peu partout dans les vêtements… Grâce à l’extrême réactivité des pilotes, l’exercice a pu être décalé à une date plus propice, permettant la qualification du premier groupe avant leur retour sur leur camp de base.
Le second groupe était formé de 5 Irlandais fraîchement débarqués au Tchad pour une mission de 4 mois. La seconde rotation s’est déroulée sans encombre météo ou technique, permettant la validation de 5 nouveaux opérateurs.
Au milieu de ces formations, une remise en qualification en guidage de nuit a été faite au profit d’un FAC du 35ème RAP déployé au sein de la SAM de Forchana. Pour mémoire le dispositif français actuel au Tchad est composé de la mission Epervier et d’un détachement EUFOR qui devrait être amené à disparaître à compter de la mi mars, avec une reprise de la mission par la MINURCAT (mission des nations unies en République centre africaine et au Tchad).
Cette mission, en plus d’être dépaysante, à surtout été enrichissante dans le domaine de l’apprentissage des savoirs faire de l’appui aérien, ainsi que de l’immersion dans un cadre multinational. Cela a surtout démontré le vaste éventail de savoir faire maîtrisé par les bigors du 1er de l’arme devenu des spécialistes reconnus dans l’appui aérien.
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