Restructurations : attention aux faux espoirs !

La publication d’un article dans l’édition du Courrier Picard du 2 octobre sur l’implantation possible d’une école de gendarmerie sur le site de Laon Couvron relance les spéculations en tout genre. 

Officiellement, aucune annonce n’a été faite car la nouvelle carte police gendarmerie reste à l’étude. Il convient donc d’être très prudent sur les propositions d’un seul conseiller qui préconise de supprimer des écoles de gendarmerie et d’en ouvrir à d’autres endroits dont la Picardie. De plus, si l’information était confirmée, il faudrait faire un choix entre le site de Noyon et celui de Couvron. Au final beaucoup trop d’inconnues et d’incertitudes pour baisser les bras et jouer l’attentisme en repoussant a plus tard des décisions importantes. 

Attention à ne pas tomber dans le syndrome du naufragé non nageur, qui espère jusqu’au bout que le bateau va s’échouer sur un banc de sable ce qui lui évitera de se jeter à l’eau avec une bouée de sauvetage ! Il fini toujours par couler avec le navire. 

Il faut être lucide et se rappeler que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Un tel projet ne pourrait voir le jour qu’avec un investissement entier et complet de tous les acteurs politiques et économiques locaux. A cela il faut rajouter le fait concret que les 2 sites sont fondamentalement différents et que les atouts de l’un sont les faiblesses de l’autre. Enfin, il n’est pas certains que les villes touchées par le départ d’une école de gendarmerie ne fassent pas de la résistance pour en obtenir le maintien, comme cela a été le cas pour la carte militaire. 

Pour toutes ces raisons, il faut garder le cap que nous avons pris et travailler méthodiquement afin de donner le plus de chance à chacun de trouver une place avant le déménagemnt du régiment en 2012.

Cliquez ici pour lire l’article de référence : édition CP du 2 octobre